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  • Photo du rédacteurLucie & Jérémy

Vélodyssée, 17 jours de Biarritz à Nantes

du 6 au 22 Juillet 2020, par Lucie

Retour sur 17 jours d'aventure à vélo le long de l’océan Atlantique, de Biarritz à Nantes en passant par l'Île de Ré et l'Île de Noirmoutier. Il s'agit de mon premier long périple à vélo, réalisé pour moitié en solo. 1100 km parcourus d'une part avec ma copine Gwen jusqu’à La Rochelle puis ensuite seule jusqu’à Nantes. Je suis trop fière d'avoir réussi ! Il faut dire que la météo était parfaite, que petit vélo n'a eu aucun problème technique et que les cuisses étaient solides avec tout ce renforcement musculaire durant le confinement, haha !

J'ai encore du mal à réaliser qu'à la force de ses jambes on puisse faire une telle distance… C'est vraiment motivant d'avancer sur ces voies déroulantes (sans trop de dénivelé pour une fois !) et de pouvoir faire des visites chaque jour. J'ai apprécié ce tracé, à la fois sauvage mais jamais si loin de la civilisation (j'ai quand même réussi à manger une glace presque tous les jours et c'est plutôt cool haha).

Ce parcours, sur l’EuroVélo 1, se déroule presque tout le temps sur des voies vertes et très peu sur des voies partagées aux voitures, ce qui est franchement rassurant. J’ai utilisé mon application préférée en voyage (Maps.me) pour me repérer tout au long du chemin car même si il y a une signalisation spécifique, elle reste vraiment insuffisante à certains croisements. Je me suis aussi pas mal écartée du parcours officiel pour pouvoir rejoindre des villages, campings ou bien même pour aller à la plage. En chargeant le tracé entier et en ajoutant des points pour localiser les campings et les lieux à visiter, franchement je n'ai eu aucun moment de panique (j'ai emporté avec moi une bonne batterie de secours pour ne jamais tomber en rade car je n'avais aucune carte papier !) On peut aussi compter facilement sur l'aide des passants et des habitants lorsqu'on est paumé, en particulier quand on voyage entre nanas, haha. Le site www.lavelodyssee.com est super pour préparer son trip. J’ai exporté la trace et quelques points avant de partir et j’ai lu le résumé des étapes sur place.


La galère du transport du vélo

A moins de partir directement de chez soi (comme nous l’avions fait avec Jérémy par exemple durant le week-end de l’ascension lors du tour du massif des Ecrins), le transport des vélos est le moment tant redouté du séjour, en particulier lorsque l’on doit prendre les transports en commun.

Pour rejoindre Biarritz depuis les Hautes-Alpes, j’ai finalement pris le bus puis le train en démontant mon vélo pour le mettre dans une housse (conforme aux dimensions spécifiques de la SNCF). Tout au long de mon trip à vélo j’ai ensuite transporté la housse vide dans mes sacoches car elle est légère et peu encombrante. Il s’agit de la housse TRAINBag Light (120x85 cm) de la marque BUDS et il me semble qu’elle pèse moins de 500 grammes. J’ai aussi pris un bus puis deux trains pour le retour depuis Nantes.

Ma copine Gwen, elle, a récupéré un carton de vélo à Décathlon et ça fait bien l'affaire également (à condition de prévoir un plan bis pour le retour).

Je ne vais pas me plaindre car la grande majorité du temps, quelqu’un m'a proposé son aide pour porter le vélo et les sacoches dans les gares et entre chaque transition. Même avant 6h du matin à Nantes, j’ai eu la chance de tomber sur quelqu’un pour m’aider au portage.



L’océan, une vraie bouffée d’oxygène !

Entreprendre ce type de projet en France, sans prendre l’avion, est une vraie satisfaction. J’ai vraiment été bluffée par ce dépaysement mais aussi de l’aménagement de ce chemin, super bien rodé. C’est aussi un excellent parcours pour partir seul car les cyclotouristes sont nombreux et c’est sympa et convivial de pouvoir croiser du monde régulièrement sur sa route.

J’adore la montagne mais là j’avoue que longer l’océan procure une sensation de liberté incomparable. Ces quelques images résument les temps forts de mon périple :

De Biarritz à L’île de Ré en duo… au pays des surfeurs !

Des couchers de soleil mémorables comme ces premiers instants au départ de Biarritz

vélodyssée dodosoustente lucie vélo biarritz

Des plages immenses pour observer les surfeurs et écouter le bruit des vagues comme à Cap l’Homy et St-Girons


Une ambiance surf et détente à Hossegor, Contis, Biscarosse et Lacanau


Les Landes : le calme de la forêt et son immensité


Des terrasses de cafés, des petits déjeuners et des restaurants au top ! (La Kase à La Rochelle / Saveurs nacrées à Yves / La Martinière, La Flotte - Ile de Ré / Bisca Surf café, Biscarosse, ...)


Les cabanes colorées du Port de Biganos

port biganos vélodyssée dodosoustente lucie vélo


Des villes qui méritent une halte en soirée comme à Andernos les Bains ou La Rochelle


La quiétude de la région des lacs


Soulac, ville aux 500 villas, classées à l’UNESCO


L’exploration de l’Île de Ré

ile de ré vélodyssée dodosoustente lucie vélo


De L’île de Ré à Nantes en solo… au pays des pêcheurs et des marées !


Le superbe phare Feu de Grosse Terre au petit matin

feu de grosse terre vélodyssée dodosoustente lucie vélo


Les points de vue sur la réserve naturelle de la Casse de la Belle-Henriette


Des zones sur pilotis et passerelles aux marais d’Olonne


Détente, visites et char à voile à Noirmoutier


Le fameux passage du Gois avec sa route submersible


Dunes, rivages sauvages et villas belle époque autour de St Gilles


Les cabanes de pêcheurs autour de Pornic


La côte sauvage autour des Sables d’Olonne

sables d'olonne vélodyssée dodosoustente lucie vélo


La zone qui longe le canal maritime de la Basse Loire


De la mer à l’assiette Chez Ptit Louis pour goûter aux huîtres et autres fruits de mer locaux (Port du Bonhomme, à la Guérinière)


Les haltes et les bivouacs sur la Vélodysée…

Franchement, il y a de quoi s’arrêter un peu partout où l’on veut sur la route. Tout au long de la Vélodyssée, on sent que de nombreux lieux ont été aménagés pour accueillir les cyclistes. J’ai été étonnée de voir tous ces racks à vélo, sans parler des aires de pique-nique qui sont nombreuses.

J’ai également rarement vu de panneaux interdisant de camper.

Pour ma part, j’ai testé une nuit en Warmshowers et c’est une belle expérience à tenter. Le reste du temps nous avons alterné entre du bivouac en sauvage et des campings lorsque nous étions toutes les deux. Lorsque j’étais seule, j’ai fait uniquement des nuits en camping. La plupart du temps, il y avait de la place, même en appelant le jour même et il y a très souvent des tarifs intéressants en tant que cyclotouristes. J’ai payé en moyenne une douzaine d'euros la nuit (parfois moins comme au camping du Migron où j’ai payé 8 euros, parfois plus comme à Pornic où je n’ai rien trouvé en dessous de 27 euros). Dans les campings, il y a aussi souvent de belles piscines pour se prélasser et c'est un pur bonheur après une grosse journée de vélo.


Au niveau du ravitaillement…

Il n’y a aucun problème de ravitaillement sur l’ensemble du parcours. J’ai souvent fait des petits détours pour passer par les villes et villages car la Vélodyssée contourne parfois ces derniers en passant un peu plus à l’écart. Quand j'étais à sec en eau, je demandais parfois à des bars et restaurants et je n’ai jamais eu aucun refus. Personnellement j’ai préféré emmener le réchaud pour ne pas manger à chaque fois à l'extérieur mais j’avoue que les petits restos en chemin font partie du folklore du trip ! Il y a vraiment de bonnes adresses, en particulier pour les amateurs de fruits de mer. Il faut dire qu’en habitant en montagne je suis peu habituée aux moules et aux huîtres !

Il est bon de savoir également qu’il y a plusieurs Décathlon en chemin. Sur le tracé de la Vélodyssée, il y a celui de la Teste de Buch où nous avons pu acheter une cartouche de gaz supplémentaire et celui de Rochefort où Gwen a pu faire une révision express de son vélo suite à un bruit douteux au pédalier (merci au réparateur de vélo qui a fait preuve d’une belle spontanéité pour nous venir en aide).

Pour le chargement des appareils (la montre pour l'enregistrement du tracé et le téléphone), j'utilise une batterie de secours en tant qu'intermédiaire (que je laisse en charge dans les restos, campings…). Cela me permet de ne jamais laisser mon téléphone ou ma montre sans surveillance. J’ai opté pour une 10000 mAh, ce qui permet de faire 3 charges complètes de téléphone.



Le voyage en solo quand on est une nana

Les réactions des gens sont parfois amusantes et certains sont assez curieux de voir une nana qui bourlingue seule à vélo avec tout cet équipement. J’ai eu par exemple le droit à des apéritifs offerts, à des encouragements et le dernier jour, une dame (elle-même cycliste) m’a proposé de m'accueillir chez elle. Au camping à Noirmoutier, des touristes sont aussi venus me proposer de me prêter un siège pliable pour me reposer de mes efforts, haha. Il y a aussi d'autres cyclistes avec qui on peut assez spontanément partager un bout de chemin ensemble :-)


Si vous avez des questions concernant mon trip, n’hésitez pas à revenir vers moi

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